8 juillet 2011
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19:48
La plage avant mesure 5,81m.
Nous voulions une grande soute à voile (je sais pour un bateau à moteur cela fait bizarre)/ puits à chaine. Sans aller jusqu’aux 3,50m de Oaristys, nous avons donc fixé le guindeau sur des
renforts pris sur la cloison d’abordage située à 2,89 m de l’étrave et de ses deux daviers. Il a fallu arbitrer entre : écubier latéral (pas de longueur supplémentaire d’appendices et aucune
partie mobile), davier à bascule (moins bruyant, pas de risques de frottements sur l’étrave lorsque le bateau louvoie sur son ancre ou abat lors d’une rafale et moindre risque de choc sur le
bordé à la remontée de l’ancre). Le davier basculant l’a donc emporté avec un aménagement par rapport au davier classique : un deuxième axe horizontal à l’arrière, cela évite à la chaine de
s’échapper du deuxième réa. .
A l’usage, un système fixe avec deux réas inclinés dans une ferrure aurait eu le même résultat sans la partie mobile mais avec l’inconvénient de faire ‘manche à incendie’ contre de la mer formée…
Autre évolution intéressante à condition de réussir une étanchéité parfaite : encastrer deux projecteurs dans un caisson alu à l’étrave (vu sur un navire de la marine Norvégienne) cela à
l’avantage de n’éclairer que ce qui nous intéresse et de ne pas avoir des ‘reflets’ parasites sur les chandeliers, le pavois etc … qui nous éblouissent (ce qui se produit avec un projecteur sur
la timonerie) ; aussi envisagé : un projecteur situé au sommet de notre mât, mais supporterait il les accélerations ? (celui ci aurait l’avantage de nous rendre visible les petits fonds (les deux
?!).
La bitte avant se trouve centrée sur le barrot n°4, elle fait 125 mm de diamêtre pour une épaisseur de 25 mm, fendue en croix et encastrée sur le raidisseur central du pont et le barrot 4 plus
des goussets, une platine en 12 mm et un tirant en T de 12 mm servant aussi pour la cadéne de bas étais . Cette bitte sert aussi de point d’amarrage à la bosse utilisée pour la chaine
.
Il y a aussi 4 bittes doubles en tube épais de diam.70 mm avec elles aussi platine, goussets etc… A ce jour, aucun problème avec ces bittes même lorsqu’un ressac violent a cassé net nos amarres
en 30 mm en polypropylène (seule, la 30 mm en nylon a résisté !), Il y a aussi 4 bittes simples situées en 14 et en 26, elles sont en rond de 70mm fendu en T et enfilé à la fois sur le bordé et sur une membrure ; les
oreilles de ces bittes étaient prévues amovibles pour pouvoir les remplacer par des manilles afin de lever Hoa par de simples élingues (chaque bitte a en tout 2 m de soudure la rendant solidaire
du bordé et de la membrure, ce qui apportait un coefficient confortable pour le levage).
A l’usage, toutes les bittes en 70 mm auraient gagné à être en 100 mm, non pas pour la resistance mais pour offrir un meilleur rayon de courbure aux amarres .
Le pont est ceinturé par des batayolles en 40x5, d’une hauteur moyenne de 900 mm, ce qui est parfait mais entre 28 et 38, du fait de la surélevation du pont de 100 mm, cette hauteur est réduite à
800 mm ce qui, pour les grands gabarits, situe la batayolle juste sous les fesses, l’idéal pour faire un grand soleil !
Messieurs ,svp ,on se concentre sur la hauteur des batayolles !
Comme écrit dans la rubrique ‘aménagements’, nous avons beaucoup hésité entre roof classique avec passavants ou « wide body » et même « wide body » pour babord et passavant à tribord. Cette
solution avait certains avantages : volume dans le carré, passavant à tribord, assymetrie du roof (+2,6m3 à babord) pouvant engendrer plus d’instabilité à l’envers (à condition que, comble de
malchance, ce volume supplémentaire ne se retrouve pas sous le vent…).
Du fait de la différence de 15 cm entre le tirant d’eau de la mouture n°1 et de Hoa, nous avons été contraints de faire une marche en 28 surélevant toute la partie arrière du pont (mini-dunette
?!) de 100mm ; cette marche à l’usage est assez casse- geule, trop petite pour être remarquée et assez haute pour ‘rater une marche’.
Malgré la peinture rouge qui recouvre dorénavant ses premiers centimetres, il nous arrive encore de l’oublier, si les batayolles à l’arrière etaient surélevées (à partir de 27) pour rester à 900
mm, la main qui glisse sur elles enverrait peut être au cerveau un message du genre ‘attention à la marche’…
La marche entre la (mini) dunette et le banc du cockpit ‘de pêche’ est assez haute car nous devions avoir
assez de hauteur pour fixer des capots 34 x 20 sur la cloison 38 .
A l’usage, je redessinerai complétement ce cockpit en en gardant les grandes lignes : les bittes d’amarrage
monteraient du pont au niveau du pavois (encastrées sur une membrure et renforcées comme il se doit) car il est plus facile d’intervenir à hauteur du
bassin que recroquevillé dans le coin du cockpit et aussi les amarres seraient de ce fait libres de s’orienter sur env.270° ; le guindeau et le réa
du mouillage arrière seraient eux aussi réhaussés à ce niveau ainsi la chaine ne nous couperait plus une partie du plancher de cockpit .
Une survie de 6 places pourrait se loger contre le pavois de chaque bord libérant ainsi la place actuellement occupée par la survie 10 places qui empiète trop le volume intérieur du coqueron, ce
qui gêne la circulation et les possibilités de stockage (alors que le coqueron fait prés de 1,40m, on y circule moins bien que dans celui de Oaristys qui fait seulement 1 m).
Le superbe crane luisant ,c'est moi dans le coqueron de Oaristys lors de son rachat...et début de
nettoyage.
Je porterais la longueur totale de ce cockpit aux environs de 1,60 m pour faire une marche supplémentaire afin de mieux accéder à l’eau,
(l’idéal pour le chien serait qu’une première marche soit en partie immergée) ; actuellement la marche
est parfaite et l’eau ne vient l’effleurer que rarement (une marche plus basse ou immergée serait sans
doute vite couverte de tout un ‘aquarium’ !).
Les passavant font actuellement 700 mm au niveau de la timonerie (suffisant pour ouvrir les portes sans heurter les batayolles) et 525mm le long du roof du salon de pont, suffisants( grace aux 6° d'inclinaison des
hiloires de roofs) pour circuler calé et pour que le chien ne soit pas contraint d’enclencher la marche arrière (sur Oaristys nous avions mis 600 mm mais le rail d’écoute nous faisait perdre
une partie de la surface).
Le dessus de la timonerie (3,59m) ne sert que pour les jumelles, projecteur, corne de brume, antenne GPS. Comme ecrit ailleurs, la place parfaite pour les jumelles aurait été dans la fausse
cheminée et pour les autres équipements ils auraient été bien mieux sur un (gros ) tube articulé pour basculer vers l’avant (tirant d’air minimum et rien à démonter !!).
Le dessus du roof du carré (4,55m) est utilisé seulement pour le stockage de l’annexe ; nous avons renoncé à l’idée première de fixer une commande moteur et un joy stick dans la fausse cheminée
(normalement dessinée dans ce but, en plus de l’aspect rétro).
Dans la tôle de ce roof, il y a une trappe pour l’éventuelle sortie des moteurs, mais contrairement à Oaristys, nous avons fait l’impasse sur une trappe dans le plancher du carré, le jour
(maudit!!) ou il faudra sortir les moteurs, je serais contraint de tailler dans le vif du sujet .
La partie « dunette » (3,85m) entre 30 et 38 était à l’origine prévue avec des bancs fixes soudés aux batayolles (comme Oaristys) ; nous y avons renoncé pour une meilleure circulation et aussi
pour être plus proches du pavois lors des manoeuvres (et non pas courbés au dessus des bancs). Mais à l’usage, les bancs seraient quand même intéressants aussi bien en navigation qu’au mouillage
(promis je sors la cintreuse !).
Bancs
d'Oaristys Aberdeen 2010
Au dessus de cette dunette se trouve les supports pour les panneaux solaires … et c’est trés moche !! Mais nous n’avons pas trouvé d’autres solutions pour pouvoir fixer 6 x 85 w tout en pouvant
les faire pivoter sur l’axe longitudinal, à l’écart des ombres du gréement mais cela n’embellit pas le bateau. D’autant plus que l’arrière de ce mini Beaubourg est soutenu par un portique en
tubes de 50 et 60 mm destiné à porter deux éoliennes
A
l'arriére les deux éoliennes et Beaubourg (avant la pose des panneaux)
et le palan qui permet de remonter l’annexe (ou éventuellement un équipier malchanceux) à sa position ‘remontée pour la nuit. Cette position a aussi l’avantage de permettre sa remise à l’eau en
quelques secondes même par une ‘faible’ femme…
Pour conclure : rien de bien extraordinaire dans le plan de pont ; nous avons surtout privilégié la circulation ‘naturelle’ pour éviter de retrouver un capot, une bitte sur notre chemin et
toujours les compromis ! Par exemple, la coupée se trouve en face des portes de la timonerie c’est plus rapide pour la circulation et à ce niveau, les passavants sont plus larges ,mais nous avons
en partie décalé le recouvrement entre coupée et porte pour deux raisons : avoir une batayolle à se mettre sous la main en sortant de la timonerie (et non pas seulement une chainette) et aussi
plus prosaïquement ce recouvrement nous a permis de rentrer les grandes feuilles de cp dans le bateau… Mais de ce fait, les échelons encastrés dans la coque à l’aplomb de la coupée se trouvent
dans une partie du bordé qui commence à s’évaser.
Les échelons avec assez de place sous le rond de 30 mm pour une main gantée et haut dessus pour un pied botté.
(heureusement au même niveau les dérives nous permettent de prendre un appui contre elles sous l’eau) et lorsque nous sommes amarrer parallèle à un quai, cette partie n’est pas la plus proche du
quai (le maitre bau est vers la 22 et la nous sommes en 16 + 150mm) .
Toujours les compromis.